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Ce que voient les oiseaux

Dans cette fiction écrite par le plasticien Stéphane Pichard, la poésie du banal se déploie.
Paf bricole une bicoque dans une ville côtière. Eulalie déclenche ses prises de vue avant d’entasser les bobines dans le frigo. Aldéhyde, leur chienne, cavale à la surface du carrelage.

Cet écrit est ponctué de cinq triptyques dessinés faisant écho au texte. Cette série d'illustrations offre au texte à la fois une lecture parallèle et une narration supplémentaire.
À ce dialogue entre mots et dessins, s'ajoute un jeu sonore, celui des onomatopées. Afin d'accentuer ces divers bruits, j'ai effectué des modifications à la typographie Happy Times at the IKOB de Lucas Le Bihan (disponible sur Velvetyne).

Pour ce projet, j'ai réalisé les dessins ainsi que l'ensemble du graphisme de cet objet-livre.

Merci à Stéphane Pichard de m'avoir contactée pour collaborer à ce beau projet ! Cette co-création a été mise en suspens à cause du covid. Nous espérons qu'elle finisse par voir le jour, peut-être sous le soleil Camarguais de la Galerie Quatre (Arles).


This project (in english: What birds see) is created in close collaboration with the artist Stéphane Pichard.
He writes a fiction where commonplace become poetry.

I join drawings slot into his text in five triptychs in order to offer a parallel narrative.
To this dialog between words and illustrations is added a sound play: onomatopoeia. That’s why I alter the font Happy Times at the IKOB of Lucas Le Bihan (available on Velvetyne).

On this edition, I realize all drawings and also the whole graphic design.


2021
14x20,5 cm





















Liquéfaction exilique

L’emploi de métaphores liquides pour parler des flux migratoires (frontières poreuses, afflux de migrants qui se déverse et qu’il faut canaliser...) est devenu omniprésent. Mises en mots et en images, elles constituent des dispositifs rhétoriques qui saturent les discours et les représentations.
À travers ce mémoire, je souhaitais montrer que cette naturalisation de groupe humains en masse aqueuse les déshumanise. Afin que le lecteur puisse constater cette réalité et se faire son propre avis, le contenu est très varié (témoignages, textes théoriques, textes métaphoriques, images de presse, visuels artistiques, dessins personnels).

Un grand merci à Emmanuel Cyriaque (tuteur théorique) et Raphael Urwiller (tuteur plastique) pour leur suivi et la richesse de nos échanges.

Mémoire DNSEP (Dipôme national supérieur d’expression plastique)



Liquid metaphors to speak about migratory flows are now omnipresent (porous borders, human flood, inundation, migratory wave...). By being present in words and pictures, they saturate speeches and representations.
In this thesis, I wanted to show how this process of changing migration into a liquid mass leads to dehumanized exiles. The varied content (testimonies, theoretical texts, metaphorical texts, press images, artistical images, personal drawings) will help the reader to notice this reality and to make his own opinion.

A big thank you to Emmanuel Cyriaque (theoretical tutor) and Raphael Urwiller (plastic tutor) for their supports and our great discussions.

Thesis DNSEP (master’s degree)


2018
116 pages
15 x 22 cm








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